Aider les garçons à combler leur retard en compréhension de l’écrit : ce que les enseignants et les établissements scolaires peuvent faire

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L’un des objectifs des systèmes d’éducation est de doter tous les élèves, indépendamment de leurs caractéristiques individuelles, de compétences pertinentes pour le marché de l’emploi. Des compétences insuffisantes ou inadéquates limitent l’accès à des emplois mieux rémunérés et plus gratifiants et, en fin de compte, à de meilleures conditions de vie et de santé, ainsi qu’à une participation accrue à la vie sociale et politique. Pourtant, les inégalités dans l’éducation sont nombreuses. Le contexte familial, les situations d’handicap et le sexe sont autant de facteurs qui influencent la trajectoire des élèves vers la réalisation de leur potentiel. Les garçons, par exemple, tendent à manquer des compétences de base en compréhension de l’écrit qui sont nécessaires dans nos sociétés du savoir. En raison de stéréotypes sexistes, les filles et les garçons sont souvent élevés et socialisés différemment. Les parents et autres membres de l’entourage proche d’un enfant en pleine croissance tendent à projeter des rôles différents pour leur enfant et à interagir différemment avec lui selon son sexe. En conséquence, les filles et les garçons développent souvent des intérêts, des aspirations et des comportements différents vis-à-vis de l’apprentissage. Les stéréotypes sexistes sont également présents au sein même de la salle de classe. Les enseignants peuvent avoir certaines croyances sur les intérêts et les capacités des garçons et des filles qui peuvent biaiser – délibérément ou non – leurs attentes envers les élèves et leurs interactions avec ceux-ci. Ainsi, les stéréotypes sexistes peuvent finir par engendrer des disparités dans les résultats d’apprentissage et expliquent en partie pourquoi les filles obtiennent généralement de meilleurs résultats en compréhension de l’écrit que les garçons, tandis que les garçons obtiennent de meilleurs résultats en mathématiques que les filles.

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